Aiglemont : Le Safran des Ardennes, une exploitation sans cesse en évolution
Aurélie Hazard et son mari ont racheté l'exploitation de safran en 2014, après avoir failli investir dans un marais salant à l’Île de Ré. Quelques semaines après, ils rencontrent les anciens exploitants du Safran des Ardennes qui décident d'arrêter la culture du safran. Coup du destin pour Aurélie et Mathieu qui se lancent dans cette folle aventure. Ils ont alors passé des nuits blanches à se renseigner sur le safran et sa culture. Aurélie a donc complètement arrêté son activité d’infirmière pour développer l'activité afin de pouvoir dégager à terme deux salaires fixes.
Aurélie Hazard, exploitante du Safran des Ardennes, nous parle de sa gamme de produits de base
Aujourd'hui, Aurélie ne travaille qu'avec des exploitants locaux et ardennais, sauf pour la fleur de sel et la moutarde, car elle privilégie l'artisanal à l'industriel. Mais très vite, elle se rend compte que ses produits se vendent surtout au moment des fêtes, ou pour des occasions festives telles que des mariages. Avec son mari, elle réfléchit alors à transformer d'autres produits.
A ce jour, c'est une centaine de barquettes de pâtes par semaine qu'elle fabrique, des pâtes fraîches natures, à l'ail des ours et au safran. Mais le couple n'arrête jamais et pense au lendemain.
Aurélie et son mari réfléchissent donc déjà à la création d'un livre de recettes pour vraiment découvrir le safran, et l'ail des ours, car le safran « ne se mange pas que dans la paella ». On peut le marier avec la viande blanche, avec du poisson et des crustacés, les plats uniques type paella, risottos et bouillabaisse, mais également dans les desserts.
Aurélie et son mari ont aussi créé la confrérie des cueilleurs de safran et seront présents ce week-end lors du Festival des Confréries en Ardenne.