Conflit fraternel, Dubois contre Dubois, ce lundi devant le tribunal judiciaire des Ardennes

par René Ait Braham et Candide Blomme

Le président du CSSA, Marc Dubois, a fait citer à comparaître son frère Gilles devant le tribunal correctionnel pour diffamation. Après un renvoi en janvier, puis en avril, l’affaire revient donc ce lundi à la barre du tribunal de Charleville-Mézières. L’ancien président délégué du Cssa, Gilles Dubois, avait, dans plusieurs interviews en août 2020, fustigé la gestion du club par son frère Marc, égratignant au passage le directeur sportif Julien Fernandez qui a également décidé de porter plainte.

Pour rappel, le 11 août 2020, Marc Dubois avait réagi dans un communiqué aux déclarations faites par son frère Gilles : « Depuis sa révocation, Gilles Dubois n’a de cesse de tout faire pour tenter de déstabiliser le CSSA. Comment peut-on nuire et vouloir délibérément mettre en danger de la sorte une institution que l'on prétend vénérer plus que tout ? Le CSSA doit rester pour tous une entité sacrée qui ne peut être mise en danger à des fins personnelles. Gilles Dubois a été révoqué pour avoir mis en péril le club qui nous est si cher par son irresponsabilité chronique, ses comportements inqualifiables, indignes des valeurs qui sont les nôtres ainsi que sa plus totale incompétence. En toute impudeur, il a privilégié ses intérêts personnels sans d’aucune façon se préoccuper des enjeux élémentaires du club, en particulier financiers, dont il ignore fondamentalement les principes de base dès lors que ce n'est pas lui qui y contribue. Pour information, celui qui prétend avoir repris le club en 2013 n’y a jamais consacré le moindre euro. Je n' ai jusqu’alors jamais fait part publiquement de ses multiples exactions honteuses mais son irrespect, sa véhémence, ses insultes envers mes enfants et nos collaborateurs m'imposent de rétablir quelques vérités [...] »

Marc Dubois avait alors décidé de porter l’affaire devant la justice pour diffamation. Gilles Dubois devra donc répondre ce lundi du fait « d’injure publique ».