Le député Warsmann ne désarme pas « l'implantation des cycles Mercier à Revin reste possible »

par René Ait Braham


Simple effet d'annonce ou issue favorable pour l'épineux dossier des cycles Mercier ? Le député ardennais JL Warsmann le dit , a qui souhaite l'entendre que « le dossier n'est pas encore enterré » . Le 1er février dernier, les Cycles Mercier, via leur dirigeant Jean-Marc Seghezzi, annonçaient vouloir relocaliser leur production de vélos à Revin, au sein de l'ancienne friche Porcher, avec, à la clé, la création sur plusieurs années de 270 emplois. Le 15 mars, la ministre Jacqueline Gourault venait même visiter le site, en grande pompe, et annonçait une aide de l’État à hauteur de 5,8 millions d'euros. Des Cycles Mercier qui devaient s’établir sur un foncier de 60 000 m², dont un bâti de 12 à 15 000 m2, réhabilité en usine et showroom en lieu et place de la friche Porcher. L’ouverture était prévue en fin d’année . Mais patatras, au cœur de l'été, la préfecture déclarait que l’État se désengageait : « Suite à différentes enquêtes diligentées par les services de l’État, des faits suffisamment graves ont poussé l’État à renoncer à soutenir ce projet » déclarait  à l'époque , à Radio 8 , le préfet des Ardennes, Jean-Sébastien Lamontagne. Une douche froide pour les nombreux élus qui avaient cru à ce projet, et notamment la com com Ardenne Rives de Meuse : « Nous considérons que la responsabilité de l’État dans ce dossier est totalement engagée tant que celui-ci n'aura pas donné d'explications claires et précises sur ce qui est reproché aux acteurs du projet » Aujourd'hui le député Warsmann revient à la charge et déclare avoir échangé avec le porteur de projet. Malgré le refus de l’Etat de soutenir le projet , la relocalisation reste d’actualité.
Jean Luc Warsmann au micro de Radio 8 Ardennes