A Warcq , Bemaco investit lourdement pour doubler sa production et réduire les émissions de CO2

par René Ait Braham

Inauguration en grande pompe ce samedi à Warcq du nouveau procédé industriel de l’entreprise Bemaco. Après une première évolution en 1995 , l’entreprise Bemaco a décidé de changer de technologie . L’entreprise double sa capacité de production de parpaings mais aussi et surtout minimise son impact sur l’environnement divisant par trois « la trace CO2 ». Un investissement à hauteur de 5 millions d’euros concernant cette troisième phase d’investissement.

Pascal Urano au micro de Radio 8

Les parpaings sont désormais disposés sur planche en métal ce qui permet une meilleure répartition de la vibration. Avec une face complétement lisse. Une nouvelle chaine de fabrication qui permet de récupérer toutes les poussières dans l’atmosphère. Autre innovation majeure : les blocs béton, réalisés en ciment « bas carbone », passent dans une étuve permettant de chauffer a température régulée les 40 000 parpaings qui sortent de la chaine de fabrication.

Le dernier étage de la fusée Bemaco en matière d’investissement

L’entreprise Ardennaise, dirigée aujourd’hui par Jérémy Urano, va encore innover avec « l’injection dans les parpaings de la mousse de ciment pour rendre le bloc encore plus isolant ». Un concept novateur : « le parpaing deviendra à terme la structure de construction la moins chère et la moins consommatrice de CO2 ».

Dans son développement l’entreprise Bémaco fait aujourd’hui de la réduction de la trace CO2 une de ses priorités « Chaque gramme de CO2 est un ennemi » insiste Pascal Urano.

Pascal Urano au micro de Radio 8

Une nouvelle chaine de fabrication programmée pour faire 5 millions de tonnes de blocs béton. « On en faisait 100 000 tonnes il y a 25 ans , on est descendu à 20 000 tonnes en 2015 . Aujourd’hui on en produit 115 000 tonnes. L’objectif atteindre 200 000 tonnes dans un marché en évolution »…

Bemaco , 350 collaborateurs, dont le site de production est implanté à Warcq compte également un bureau d’études en région parisienne avec 13 ingénieurs et 10 projeteurs. La totalité des études des ouvrages, est réalisée en interne. Le chiffre d’affaires avoisine les 65 millions d’euros. L’entreprise œuvre aujourd’hui sur un grand tiers Nord-Est de la France. Le groupe Urano compte lui au total 950 collaborateurs.