Deux jeunes Sedanais condamnés pour vol par effraction et recel de biens

par Candide Blomme

Téo, et Jason, 19 ans, comparaissaient ce lundi devant le tribunal pour vol par effraction dans un local d'habitation et tentative d'escroquerie pour le premier, et pour recel de biens provenant d'un vol pour le second.

Le 22 novembre 2023, la police était contactée par un gérant de tabac qui disait soupçonner l'utilisation dans son commerce, par un jeune homme, d'une carte bancaire volée. Le mis en cause n'avait pas réussi à utiliser la carte bancaire qu'il avait présentée pour effectuer des achats.

La police contactait le propriétaire de la carte bancaire, qui déclarait s'être fait voler, chez lui, des documents, un ordinateur et un portefeuille contenant sa carte bancaire. Il expliquait que sa carte avait été utilisée à plusieurs reprises mais que l'ensemble des paiements avait été refusés car le compte correspondant n'était pas alimenté. La victime fournissait son relevé bancaire, indiquant les échecs sur plusieurs commerces.

Les vidéoprotections des commerces en question étaient exploitées et l'auteur, Téo, était identifié. Les commerçants (3 gérants de tabacs et d'une boulangerie), interrogés à leur tour, identifiaient tous le jeune prévenu sur planche photographique.

Interpellé, le jeune homme déclarait avoir cliché plusieurs maison d'un quartier de Balan, un soir où il était désœuvré, jusqu'à trouver une maison ouverte, et y avait volé un ordinateur portable et une carte bancaire. L'affaire était rapprochée de deux autres plaintes pour vol, à Balan également, où le jeune homme avait également volé un trousseau de clés de voiture, une autre carte bancaire, une tablette, ainsi qu'une tronçonneuse

Son complice était identifié comme étant Jason, un de ses amis d'enfance. La police menait une perquisition à son domicile le 1er décembre et découvrait la tablette volée, la tronçonneuse, ainsi qu'une carte bancaire. Le jeune homme déclarait avoir vendu une partie des affaires que son ami lui avait ramené et avait gardé les autres pour les vendre plus tard.

Malgré plusieurs condamnations à leur casier judiciaire, devant le tribunal pour enfant, les démarches professionnelles en cours, signe d'une volonté de se reprendre en main, et l'absence de cadre parental, ont pesé dans la balance pour le tribunal qui a condamné les deux jeunes prévenus à la peine de 4 mois d'emprisonnement avec sursis.